Deborah Gibson: jeunesse électrisante

Debbie Gibson côtoyait Tiffany plus souvent que Rick Astley et Samantha Fox à l’époque. Elle a dit avoir très hâte de la revoirà Québec.
Kathleen Lavoie
Le Soleil

(Québec) Elle a marqué une génération d’adolescents avec des succès comme Electric Youth, Foolish Beat, Only in My Dreams et Lost in Your Eyes. Bien qu’elle se soit depuis recyclée dans la comédie musicale, Debbie Gibson ne renie pas pour autant son passé de popstar. À la veille de sa participation au spectacle Nostalgie 80 à Québec, où elle profitera de son séjour pour découvrir la ville en compagnie de son conjoint, l’Américaine de 38 ans a accepté de répondre à nos questions.

Q Les invitations à des spectacles nostalgie doivent être nombreuses. Qu’est-ce qui vous a fait accepter celle de Québec?

R En effet, on me contacte souvent pour ce genre de spectacles nostalgie, mais je dis presque tout le temps non. Surtout aux États-Unis, où j’en ai tellement fait! Au Canada, ça fait si longtemps que je suis venue que j’ai jugé ce spectacle intéressant. Surtout que, du point de vue du choix des artistes, son marketing a été très bien fait. On parle de nostalgie totalement assumée! Et puis, ce sera un gros party!

Q Vous sentez-vous toujours à l’aise aujourd’hui de chanter vos succès d’adolescente?

R Dans mes propres concerts, je chante toujours mes succès passés. Je ne les ai jamais reniés. Mais ce n’est qu’une partie de ce que je fais aujourd’hui. Par exemple, avec le spectacle de casino que j’ai présenté l’an dernier, le programme se divisait également entre mes succès pop et les chansons que j’ai interprétées sur Broadway. Une carrière n’a pas nécessairement qu’une facette!

Q Comment arrivez-vous à vous identifier à des chansons comme Electric Youth?

R Ce qui est intéressant, c’est que, plus je vieillis, plus ces chansons prennent une nouvelle signification pour moi. Par exemple, lorsque j’avais 17 ans, je ne savais pas ce que Foolish Beat voulait dire… Mais c’est une chanson qui traverse bien les années parce que son thème est universel. On peut toujours trouver quelque chose qui se raccroche à nos vies dans ces chansons. C’est également le cas avec Only in My Dreams. Si on parle de mon interprétation, je pense que je suis en mesure de leur apporter davantage de corps, ma voix est plus profonde… C’est agréable de pouvoir leur donner une nouvelle couleur vocale. Si on prend Electric Youth, je pense que je la chanterai jusqu’à ce que j’aie 80 ans! Rendu là, ce sera évidemment fait avec une certaine autodérision…

Q Si on fait un retour en arrière dans les années 80, aviez-vous eu l’occasion de rencontrer Rick, Samantha et Tiffany?

R À l’époque, j’ai beaucoup côtoyé Tiffany, mais pas tellement Rick Astley et Samantha Fox, qui étaient outre-mer. Tiffany, je la croisais partout. Nous étions copines même si c’était plus intéressant pour les médias de croire que nous étions en chicane… Mais sincèrement, pourquoi l’aurions-nous été? Pourquoi n’aurais-je pas apporté mon appui à une autre artiste? Je n’ai jamais vu notre relation comme étant un concours de popularité. Ce n’était pas American Idol, où il n’y a qu’un gagnant! Je n’ai jamais compris qu’on nous ait dépeintes comme étant ennemies. J’ai d’ailleurs très hâte de la retrouver à Québec.

Q Qu’est-ce qui, à l’époque, vous avait fait abandonner la chanson pop pour les musicals?

R Peu de gens le savent, mais j’ai fait mes premiers pas au théâtre alors que je n’avais que 15 ans. J’avais décroché un premier rôle, mais ma mère me trouvait trop jeune. Ensuite, je me suis mise à enregistrer des chansons. Après avoir épuisé toutes les possibilités qui s’offraient à moi dans le monde de la pop, j’y suis revenue. À l’époque, il m’arrivait de chanter l’un des thèmes du Fantôme de l’opéra dans mes spectacles. Chaque fois, la réaction du public était vraiment excellente. Un jour, ma mère a pris le téléphone et a elle-même appelé des agents en leur disant : ?Vous savez, elle a 21 ans maintenant…? Malheureusement, trop d’artistes pop ont entaché la réputation de la comédie musicale. Heureusement, il existe aussi des gens comme Neil Patrick Harris, qui jouait Doogie Howser à la télé. C’est l’un de mes bons amis. Et il approche le métier avec une vraie passion. Personnellement, j’ai toujours adoré la comédie musicale. J’aime l’idée de faire partie d’une distribution et de ne pas avoir tous les projecteurs sur moi. Cela dit, ça demande une discipline du tonnerre! Ça demande une forme olympienne!

Q Est-ce ce qui explique que vous soyez dans une telle forme?

R Probablement. Et puis, aujourd’hui, on est tellement mieux informés sur ce que l’on doit faire en matière d’alimentation et d’exercice pour retarder le plus possible les signes de vieillissement…

Vous voulez y aller?

QUOI : Nostalgie 80

QUI : avec Rick Astley, Samantha Fox, Tiffany,

Debbie Gibson

QUAND : le vendredi 10 avril, 20h

OÙ : Colisée Pepsi

BILLETS : 38,50 $, 44,50 $, 58,50 $, 78,50 $, 98,50 $

Info : www.billetech.com ou 418 643-8131

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